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Dream2Write

26 juillet 2012

La Communauté

 

 

Prologue

Partie 1

Jeanne se réveilla en sursaut mais n'ouvrit pas les yeux. Après cet horrible cauchemar presque devenu quotidien, elle préférait prendre le temps de réaliser que tout cela sortait de son imagination avant de faire le grand saut et d'entrouvrir les paupières. En effet, depuis environ trois mois ce rêve étrange assaillait son esprit. Elle était enchaînée à une chaise dans un local sombre éclairé uniquement par la lumière blanchâtre de l'ampoule qui pendait du plafond. Malgré tous ces efforts, elle ne parvenait jamais à bouger ne serait-ce que les doigts. Elle se sentait affaiblit et très fatiguée. Puis, toujours au même moment, après avoir entendu le chant d'un oiseau, un homme poussait lentement la porte et pénétrait dans cette prison de béton. Il faisait la même chose chaque soir : il fermait la porte derrière lui dans un couinement de film d'horreur et se retournait vers Jeanne. Et à chaque fois, la première pensée qui lui traversait l'esprit était que son ravisseur paraissait plutôt attirant pour un psychopathe kidnappeur de lycéenne. Le mystérieux inconnu avait l'air d'être de son âge, voir même un peu plus vieux, elle lui aurait donné dix huit ans. Il était musclé et assez grand mais c'est tout ce qu'elle pouvait distinguer de celui qui l'a maintenait attachée dans la pénombre. Il marchait vers elle très lentement en chuchotant des mots qu'elle ne comprenait pas, et c'est là que le plus étrange se produisait; en s'approchant son mystérieux inconnu ressemblait de plus en plus à son meilleur ami, Steven. C'était sur cette pensée qu'elle se réveillait chaque matin.

Finalement, pour quelqu'un ne l'ayant pas vécu, ce rêve pouvait semblait un peu bizarre mais plutôt banal. Mais pour Jeanne, il lui provoquait, et cela chaque nuit depuis trois mois un stress et une angoisse incroyable. Elle ne comprenait pas comment son meilleur ami pouvait ce retrouvait dans ce rêve. Et pourquoi elle était si effrayée à sa vu. Steven avait toujours était, du plus loin qu'elle se souvienne, son meilleur ami et n'avait jamais représenté à ses yeux quelqu'un d'angoissant. Au contraire, il l’apaisait.

̃

Après quelques minutes les yeux fermés et l'ouïe aux aguets, Jeanne se risqua à ouvrir un œil, puis le deuxième. A son grand soulagement, elle se trouvait emmitouflée dans la couette de couleur parme qui recouvrait son lit. Elle se redressa en position assise et admira sa chambre comme si elle l'a découvrait pour la première fois. Elle scruta ensuite les moindres détails de son mobilier pour être sûr que rien n'ai changé de place ou bougé durant la nuit. Elle prenait chaque matin cette précaution, au risque de devoir se dépêcher par la suite. Par chance et comme d'habitude, rien n'avait bougé : les photos sur sa commode était en place, les portes bien fermées et le vase contenant son cadeau d'anniversaire était posé sur le guéridon près de sa fenêtre. Cette vision la fit sourire. Ce magnifique bouquet de tulipes venait de Steven. Il avait toujours le chic pour lui trouver les plus beaux cadeaux. Mais il ne s'était pas contenté d'un simple bouquet de ses fleurs préférés, il avait aussi ajouté un collier présenté dans un sublime écrin rouge. Elle n'avait pas quitté ce collier depuis qu'il lui avait offert la veille lors de son anniversaire. Machinalement et comme de peur qu'il disparaisse, elle posa la main sur son cou à la recherche de ce précieux bijou. Une fois qu'elle l'eut entre les doigts, elle pencha la tête afin de lire ce qui était écrit à l'envers « Forever ». Cela l'a fit sourire encore. Steven avait fait gravé ce collier dans sa langue natale, l'anglais. En effet, le beau brun, comme l'appelait sa sœur Vicky, était d'origine anglaise. Il avait habité Londres jusqu'à ses dix ans et avait déménagé à Paris à cause du travail de son père. Et pour la plus grande joie de toutes les filles qu'il rencontrait, ce beau british avait, en plus de son physique à tomber par terre, un irrésistible accent anglais.

Jeanne fut rapidement tirée de ses rêveries sur Steven quand elle vit que son réveille indiquait sept heures quarante-cinq. A cette heure là, elle devrait déjà être en train de se brosser les dents, or elle était toujours assise dans son lit. Elle n'avait pas vu le temps passer et ne comprenait pas pourquoi sa mère n'était pas venue la réveiller avant de partir comme elle le fait toujours. Elle s'empressa alors de se lever, couru jusqu’à la porte blanche face à son lit, qui cachait son dressing, prit presque au hasard un tee-shirt et un jean et les enfila difficilement. Elle attrapa ensuite son portable qu'elle avait mis à charger la veille sur sa table de nuit, malgré les nombreuses mises-en-garde de sa mère sur les effets nocifs que cette pratique pouvait occasionner. Elle appuya sur le petit carré de son écran tactile correspondant au chiffre quatre, son chiffre porte-bonheur. Automatiquement, une photo de Steven s'afficha sur l'écran accompagné de l'inscription « Appel en court... ». Quelques secondes plus tard, elle reconnut la voix familière de son camarade de classe préféré. Elle s'empressa de bredouiller en courant dans le couloir avant de déboucher dans la cuisine vide:

- Allô Steven ? C'est moi, je … je me suis réveillée plus tard que prévu et...

- Tu as encore raté ton réveil ? demanda en riant le jeune homme au bout du fil.

- C'est ça, vas-y, moque toi ! répondit Jeanne. Bon, en tout cas, j'aurais un peu de retard.

- D'accord, j'ai compris, je prendrais des notes pour toi.

- Tu es un amour, Steven !

Touché, par ce compliment, Steven, sourit puis raccrocha. Contrairement à Jeanne, il était déjà presque prêt. Il finissait de préparer son sac. Celle-ci, engloutit un pain au chocolat avant de se précipiter dans la salle de bain afin de se brosser les dents. Mais dans la précipitation, de la mousse blanche s'échappa de sa bouche et vint se poser sur son tee-shirt. Dans un gémissement rauque, elle saisit la serviette bleu pâle, dont la couleur allait très bien avec la décoration. La jeune femme blonde se mit, la brosse à dent toujours coincée dans la bouche, à frotter frénétiquement son haut mais la tache lui résistait. Elle jeta la serviette en bouchon sur l'étendoir prévu à cet effet et décida que les trois minutes réglementaire venait de s'écouler, elle se rinça la bouche et s’essuya d'un revers de manche. Toujours dans une course effrénée, Jeanne se précipita dans l'entrée de l'appartement familial, attrapa sa veste qu'elle enfila péniblement, son écharpe, prit ses clefs et sortit. Une fois dans la rue, son premier reflex fut de regarder l'heure à sa montre : huit heures quinze. Même si au lycée, les profs accordait moins d'importance au retard, Jeanne détestait ça car quinze minutes de retard, comme c'était le cas ce matin, équivalait à une place au fond de la classe, à coté de personnes qui n'ont visiblement pas envie d'en là. Et dans ce cas, il vaut mieux avoir une assez bonne ouïe.

Jeanne songea en courant pour attraper un métro, à ce que dirait Steven, en la voyant arrivé les cheveux décoiffés et une tache blanchâtre de dentifrice sur son tee-shirt. Mais cette pensée s'envola quand, coup de chance, un métro qui allait l'emmener à destination s'arrêta juste devant elle. Elle hésita à prendre un ticket puis se dit qu'ayant toujours été une citoyenne modèle, elle avait bien le droit, ce matin, de faire une infraction. Même si, elle était mieux placée que quiconque pour savoir ce qu'elle risquait puisque son père avait fait des études de droit. Et en l’occurrence, si un contrôleur l'attrapait, elle était bonne pour quarante-cinq euros d'amende pour « Franchissement incorrect des appareils de contrôle ». Génial !

Une fois dans le métro, Jeanne sortit de son sac un bout de papier tout froissé sur lequel était inscrit son emploi du temps, pour trouver la salle dans laquelle l'attendait Steven, son professeur d'histoire et le reste de sa classe. Car on avait beau être en décembre, Jeanne ne connaissait toujours pas son emploi du temps par cœur.

Après être rentrer dans le bâtiment, Jeanne courut dans les grands couloirs de son lycée et frappa timidement à la porte de la salle. Et là, autant dire qu'il fallait aussi avoir une bonne vue pour repérer Steven parmi trente cinq autres élèves. Heureusement, ce dernier lui sourit en lui faisait signe qu'une place près de lui était libre. Un sourire de soulagement s'afficha sur le visage marqué par la fatigue de Jeanne.

Elle s’avança vers lui et s'assit en lâchant un « Sans commentaire ! ». Steven sourit en regardant son amie essoufflée après tant de précipitation, et essaya de se concentré sur le cour moyennement intéressant que le prof était en train de dicter.

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26 juillet 2012

Come ! Don't be so shy...

Bonjour à tous,

Je suis une jeune lycéenne de 16 ans et comme vous le savez, j'écris durant mon temps libre une histoire. Et afin d'obtenir des avis sur la crédibilité de l'histoire et des personnages ou sur ma façon d'écrire, j'ai décidé de la mettre en ligne. J'espère vraiment qu'elle vous plaira !

PS: Ne faites pas attention aux différentes fautes d'orthographes que vous voyez, je ne suis qu'une adolescente !  ;)

       N'oubliez pas de laisser des commentaires !

 

YoungWriter.

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